28 octobre 2011

EN OCTOBRE C’EST LE PRINTEMPS À MONTRÉAL



À Montréal, le Square Victoria, au pied de l’édifice de la Bourse et du monument de la reine Victoria, est en train de perdre son nom et de devenir la « Place du Peuple ». Les tentes poussent comme des champignons, la place déborde.

Ils viennent de partout. Ils vont dans toutes les directions. Ils n’ont pas de cible précise, sauf celle d’en découdre avec les « dérives » du capitalisme. Ils parlent de « révolution » mais ne réclament rien d’autre que la JUSTICE. Rien que ça…

Pour le moment on évite la casse, on maintient la discipline, on tâche de se contrôler, d’éviter les… dérives. On met de côté les postures trop radicales. On est inclusif, on accueille les gens de toutes tendances.

C’est très beau. Est-ce que ça ira loin?...

Tant de fois j’ai rêvé (avec d’autres) d’un printemps mondial encore en sommeil sous les glaciers de ce capitalisme au visage démocratique qui, tout en engraissant ses légions de mercenaires, détruit systématiquement notre planète et broie sans pitié le pain, la dignité, la liberté et l’avenir d’une infinité d’humains.

Je rêvais d’une terre qui consente à pencher assez vers la gauche pour pouvoir y boire plus de soleil et réveiller le printemps.

Je me disais que le fameux « royaume », dont Jésus lui-même rêvait, devait être quelque chose comme ça : un printemps qui s’efforce de se libérer de tous les Wall Street du monde pour restituer aux peuples de la terre la liberté et la justice dont la plupart ont toujours été privés.

Ont un besoin urgent de ce printemps, non seulement les pays les plus vulnérables de la terre, mais aussi nos démocraties les plus solides, où on a encore la naïveté de croire que ce sont nos élus qui nous gouvernent…

Eloy Roy

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